LA RANDONNEE BUCOLIQUE DU GR5

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX (78) - LA ROCHELLE (17)



Après 6 mois de cogitations et de préparatifs en tout genre, voici donc le GR5 à pied d'œuvre.

Trop tard pour reculer en ce beau matin de printemps et ce jour de grâce du 29 avril 2008. Il fallait le faire avant !!!

Selon le tableau de marche de notre maître à penser Sir Francis, nos sacs ayant été déposés la veille chez Françoise et Daniel LEFEVRE, nous voici donc au rendez-vous à 08h30 devant les portes du siège social du VCMB, ou plutôt sous son avant-toit, car il pleut ! Eh oui, la pluie, et le vent, ont décidé de s'inviter. Pour combien de temps ?

Sont donc présents pour cette randonnée « cyclotouristicobucolicolimacienne »  :

 

•  Les Dames : Agnès BRON – Marie-France CALMEL - Edith LELAY et Maryse SAVIN

•  Les Messieurs : Michel ESCURE – Daniel GICQUEL (Daniel G.) – Daniel LEFEVRE (Daniel L.) - Francis LONGEPEE et

Sylvain GRISON

•  Les Briscards : Agnès BRON (l'Increvable) - Marie-France CALMEL (la Métronome) - Daniel LEFEVRE (alias Bayard le Chevalier

Servant, le Saint-bernard des cyclos, le Saint-Christophe du peloton, …) – Francis LONGEPEE [(Prof) (1), alias Fine Lame, notre poisson pilote]

  •  La Bleusaille : Edith LELAY (Speedy Gonzales) - Maryse SAVIN (Mère Courage) - Michel ESCURE (Dormeur) (2) – Daniel GICQUEL (Joyeux) (3) - Sylvain GRISON (Grincheux) (4)

(1), (2), (3) et (4) Cf. Blanches Neiges et les Sept Nains (chercher Blanche Neige !)

•  Moyenne d'âge chez les féminines : 55,5 ans

•  Moyenne d'âge chez les hommes : 60,4 ans

•  Moyenne d'âge générale : 57,95 ans

•  Accompagnatrices : Dominique CANCEL & Françoise LEFEVRE

Tout bien compté cela fait donc 4 dames et 5 messieurs et 2 accompagnatrices, soit 11 personnes au total.

Eh, c'est qu'il ne faut pas rigoler avec le personnel. Vous imaginez un peu si l'on en perdait un(e) en route, le nombre de déclarations et de comptes rendu à faire au retour ? Non, non, non, pas question, et c'est sans compter les eng…… de notre Président et du conjoint de la « pièce manquante » : qu'est-ce qu'on pourrait bien leur raconter !

Comme convenu avec Michel, nous nous partagerons la lourde, très lourde responsabilité de vous narrer nos aventures quotidiennes : Michel les 1 er , 3 ème et 5 ème étape et moi les 2 ème , 4 ème et 6 ème .

Voici donc les AVENTURIERS DU GR5 en route vers LA ROCHELLE (17).

1 ère ETAPE (narrateur : Michel)

La 1 ère étape va nous conduire de Montigny-le-Bretonneux (78) à Dangeau (28), soit 115 km . Pour faire court, nous aurons de la pluie tout le long du parcours. Mais étayons le discours.

1 er contrôle Chevreuse. Bien entendu Francis choisit un débit de boisson pour tamponner nos cartes « vertes »qui prouveront notre avancée.

Nous passons successivement les principales difficultés de la journée : Côtes de Cernay, La Celle les Bordes, Greffiers. Encore que cette dernière, Maryse ne l'a pas vu passer, Taga tsoin, tsoin, nous passons Greffiers. Hé là, les misères empirent. Outre la pluie battante, nous voilà avec un sérieux vent de face qui nous pompera les calories (outre les pieds) jusqu'à l'arrivée.

La Beauce n'est pas une région au relief diversifié, mais alors sous la pluie et le vent c'est accablant et tristounet. Pour parfaire le tableau, notre arrêt repas de midi à Gallardon (28) s'est déroulé devant l'église où se déroulait une cérémonie en l'honneur d'un vieux combattant décédé (paix à son âme).

Quand on vous dit qu'il pleuvait … Heureusement que nous avions mémorisé l'évènement car vous en doutiez, avouez-le !

Que dire, sinon que crottés, trempés, la tête dans le guidon, nous avons roulé bien groupés jusqu'à Dangeau (28) où nous sommes arrivés vers 16h15 à notre refuge, un magnifique gîte rural en pleine campagne où nous avons attendu la voiture d'accompagnement qui contenait nos affaires de rechange. Son arrivée à 18h00 fut un soulagement.

Le repos des guerriers se réconfortant avec un thé ou un café offert par Francis ! En attendant nos valises …

Ah j'oubliais de dire qu'Agnès avait eu l'idée saugrenue d'être victime d'une « Pfttttt » à 1 km de du terme de cette étape, au plus fort d'un sérieux rideau de pluie.

A l'arrivée, notre chevalier servant Daniel L. a remis à chacune de ces dames un brin de muguet cueilli discrètement à Greffiers. Même les hommes y ont eu droit.

Décrottés, parfumés, nous avons pu nous restaurer dans un vrai Relais de La Poste où un couple de royalistes nous a accueillis à leur tablée.

Le Relais de Poste Saint Jacques – Qui a dit qu'on ne mangerait que des sandwichs !!!

MERCREDI 30 AVRIL 2008 – 2 ème étape DANGEAU (28) – FONDETTE (37)

Kilométrage officiel : 122,5

De l'eau, de l'eau, toujours de l'eau, et du vent, encore et toujours du vent ! C'est avec une certaine impatience, pour ne pas dire une impatience certaine, que nous attendons tous l'amélioration prévue par météo France.

Si au moins le vent voulait bien s'arrêter ! Ce serait déjà un bien-être appréciable car depuis notre départ nous luttons – et le mot est faible – contre un vent de sud à sud-ouest, soufflant parfois sous la forme de très violentes tornades.

Malheureusement elle n'est pas attendue avant demain [ndlr (1)  : jeudi].

Et c'est donc avec un moral un peu dans les chaussettes (humides !) que nous allons attaquer cette deuxième journée.

(1) Ndlr => note de la rédaction

Heureusement que nous avons pris un copieux petit déjeuner pour nous mettre en jambes. Imaginez-vous : café pour les uns, thé pour les autres, lait, yaourts faits maison, pain de campagne, pain grillé ou céréales, brioche et, et surtout, de succulentes confitures, également faites maison, à la mirabelle (la préférée de Francis), à la fraise, ou à la mûre (ma préférée), le tout à volonté. N'est-ce pas Francis !

Devant le gîte, le groupe au complet, prêt à affronter la 2 ème journée (manque Daniel L. qui prend la photo)

Et c'est parti pour les 122,5 km officiels !

Passage au centre du bourg où nos logisticiennes nous encouragent de la voix, aidées en cela par la patronne du « Relais de Poste Saint Jacques » où nous avons dîné la veille. Pendant ce temps, elles sont à l'abri, elles !!!

Nous roulons, tant bien que mal, sous les averses et ce vent, toujours contraire.

Que c'est agaçant d'être constamment contrarié dans notre progression …

On ne peut pas dire que notre plaisir soit immense, mais nous faisons « contre mauvaise fortune bon cœur ».

Maryse, toujours escorté de son chef-mécanicien et, à tout de rôle, de quelque(s) serviteur(s), se bat contre les éléments et sa machine. Agnès, Edith et Marie-France résistent également, souvent dans le premier tiers du peloton. On les aperçoit d'ailleurs au loin, regardez bien !

Maryse et son Boys Band !

Cheminant ainsi, nous parvenons aux abords de Cloyes-sur-le-Loir (28) où, réglementation oblige, nous empruntons une piste cyclable obligatoire.

Soudain, notre ami Daniel G. chute lourdement, sa tête – non, son casque – venant frapper le sol. Voulant suivre la Piste Cyclable comme les premiers, Daniel ne s'est pas rendu compte qu'elle « montait » sur le trottoir et a ainsi perdu l'équilibre.

Il est important de préciser que notre ami Daniel G. peut être assimilé aux malvoyants d'où son grand mérite de participer à cette randonnée.

Plus de peur que de mal, mais quelle frayeur, la chute étant plus spectaculaire que grave. Tant mieux pour notre ami Daniel G. !

Une fois nos émotions – en partie – évacuées, nous reprenons la route, mais pas pour longtemps : « Crevaison » entend-on à l'arrière du groupe. Dans la chute, le pneu arrière du vélo de Daniel G. n'a pas résisté. Tout proche du centre-ville, nous parcourons à pieds les quelques petites dizaines de mètres qui nous en séparent.

Saint-bernard – je veux dire Daniel L. – sort aussitôt son « atelier de campagne » et procède à la réparation ad hoc.

Nous profitons de cet arrêt improvisé pour nous ravitailler. Une halte dans un café nous permet de nous désaltérer. Oui, oui, vous avez bien lu : nous désaltérer ! Même si la pluie nous accompagne toujours, elle ne remplace pas un « panaché », une « mousse » ou un café.

Après cette pose bien méritée, surtout pour nos deux amis D & D – ne pas confondre avec Dupon d & Dupon t les célèbres jumeaux détectives d'une non moins célèbre bande dessinée (ndlr : Les Aventures de Tintin, pour les non-initiés) – nous reprenons la route direction Montoire-sur-le-Loir (41), pour le seul « Contrôle » de la journée, petite ville provinciale rendue célèbre par l'entrevue entre le Maréchal PETAIN et le Führer, Adolph HITLER, et la signature de l'accord de collaboration entre la France et l'Allemagne, le 24 octobre 1940. Evènement historique qui se tiendra dans un wagon en gare de Montoire.

J'allais oublier que notre Cap'tain m'a fait « une fleur » en me désignant pour faire valider nos « Ausweitz » à la « Kommandantur » locale.

Pendant la validation de nos « Ausweitz »

Nos estomacs ne se satisfaisant pas du (des) croissant(s) ou de la (des) barre(s) de céréales pris peu avant, nous effectuons notre pose casse-croûte à Danzé (41) (non, « ze » n'ai pas de «  seveux  » sur la langue).

Encore un « sandwich-panaché » (ou bière) pour reprendre quelques forces et nous voilà ragaillardis pour quelques temps.

Ah, vous pensiez peut-être qu'il ne pleuvait plus ? Que nenni ! Elle est toujours là et bien là, même si nous constatons que, progressivement, les averses s'espacent.

Il nous restait quelques 70 km à parcourir pour rallier Fondettes (37) et nous espérions le faire sous de bien meilleurs auspices compte tenu des espoirs fondés en Météo France.

Ce fut d'abord notre Général en chef, Francis, qui nous fit le « coup de la panne ». « Crevaison » qu'il a dit le Chairman ! Aussitôt notre assistant technique, qui n'a rien à envier à ceux du Tour de France, se précipite pour le dépanner – fayot, va ! (humour, bien sûr) – et aussitôt dit, aussitôt fait ! Avant l'averse …

Eh bien oui, elle est venue, elle est bien là ! Et cette fois, sous forme de mini tornades, nous prenant par le travers, avec un vent fort violent, rendant ainsi « risquée » notre progression.

Si nous avons pu « gérer » les premières convenablement, avec grande prudence, la dernière, bien plus violente que les devancières, eu raison des velléités de Daniel L. et moi, chacun de nous prenant la « sage » décision de mettre pied à terre pour se retrouver, sous le même hangar, à l'abri.

Nos 7 compagnons d'échappée, bien plus téméraires ( ?), poursuivent la route. Certains d'entre eux jouent déjà le « général » ! C'est pas sympa, on avait dit pas avant la dernière étape !

A cet instant, nous ne sommes plus très loin – 15 Km , environ - de notre destination finale. Daniel L. et moi laissons tranquillement passer la tornade quand la sonnerie de mon téléphone retentit. C'est Michel qui vient aux nouvelles. Je le rassure sur notre sort. Il en profite pour me dire qu'ils ont pris « à gauche, le CD 76 , direction Chanceaux-sur-Choisille . Connaissant quelque peu la région, je m'en étonne. Mais les ordres, sont les ordres ! Alors exécution !!!

Daniel L. peut-être pas originaire de la région s'en étonne également et me dit « qu'ils se sont trompés de direction » à moins que ce ne soit moi qui aie mal compris les indications données.

Toujours est-il qu'après avoir parcouru 150 mètres dans la mauvaise direction, nous rebroussons chemin pour nous diriger vers La Menbrolle-sur-Choisille puis Fondette .

Le final est plus complexe que Daniel L. et moi l'imaginions. Parcours néanmoins idéal pour lâcher les poursuivants et prendre des minutes d'avance « au général » d'autant que nous pensions les 7 échappés devant nous.

Arrivés à Fondette , la chance nous sourit. Cherchant notre route sur un plan de ville, un homme se dirige vers nous en me tendant la main.

- « F.F.C.T. me dit-il ? »

Ma réponse fut bien évidemment affirmative. J'en profite pour lui décliner notre identité (voyez-vous l'allusion !!!)

- « Enchanté, nous dit-il, je suis le Président du CD de Cyclotourisme d'Indre-et-Loire ! »

Après avoir échangé quelques propos, notamment sur l'un des membres du VCMB qui a participé par deux fois au Tour d'Indre-et-Loire, nous sommes mis sur la bonne route par notre interlocuteur.

19h35-40  ! Nous voilà enfin arrivés à bon port, si j'ose dire, après un dernier « raidar » d'une cinquantaine de mètres, avec quelques 10-15 minutes d'avance sur nos poursuivants. Nous n'en revenons pas car nous les croyions devant. C'est qui qu'a le maillot jaune maintenant ???

Au final, ce n'est pas 122,5 Km que Daniel L. et moi avons au compteur, mais 134 Km  !!!

Que dire des « perdants » du jour avec 142 Km et quelques centaines de mètres  ? Et y sont où, et y sont où, et y sont où … (air bien connu des sportifs en tout genre). Non, je ne me moque absolument pas d'eux et de leur sort, je plaisante simplement d'autant que certain(e)s en ont « un peu assez ce soir » et c'est peu de le dire à en voir leur mine déconfite.

Enfin bref, nous voilà tous rendus dans la banlieue Tourangelle, humides comme toujours depuis le départ, mais heureux d'avoir déjà aligné deux étapes, et quelles étapes !

Après notre dîner 4**** de la veille au soir, nous redescendons sur terre ( !) et dans une pizzeria, où le plat de pâtes-émincé de volaille qui nous attend nous fait le plus grand des biens d'autant qu'il faut penser à la récupération des sportifs.

Cà nous change, n'est-ce pas ? Mais le plus important n'est-il pas le fond plutôt que la forme …

Le pont Wilson à Tours, qui s'est effondré le 9 avril 1978 et sera reconstruit en 1982

Pas de « sortie en boîte » ce soir ! Un gros dodo nous attend. Bonne nuit les P'tits Loups !

Rédacteur du jour : Sylvain

(1) Ndlr => note de la rédaction

3 ème ETAPE (narrateur : Michel)

Après nos 142 km de la veille, cette étape nous conduira sous un ciel clément de Fondette (près de Tours) à St Jean de Sauves (86), petit bourg au cœur de la Vienne, soit environ 110 km .

Après un p'tit déj copieux, nous longeons la Loire sur environ 20 km en direction de Langeais (37) sur une route bien lisse permettant une remise en jambe tranquille. Certaines ont même trouvé que l'allure ( 21 km/h ) était trop lente. Petite halte pour photo.

Une gabare, bateau de commerce à fond plat Le narrateur du jour en charmante compagnie

Daniel L, l'électron libre a choisi de longer les bords du Cher et doit nous retrouver à Langeais . A un carrefour, comme il dit. Lequel ? Nous ne le saurons jamais.

Le Château de Langeais

A Langeais , nous envoyons Sylvain faire tamponner nos cartes à la Gendarmerie. Il n'aura pas le temps de discuter avec ses ex car les pandores sont débordés. Eh oui ! Cela arrive.

A la sortie de Langeais, les dames prennent une initiative (qui aura des répercussions) en quittant, au grand désarroi de Francis, l'itinéraire prévu pour aller baguenauder à Bréhémont (37) pour profiter au maximum de la vue sur la Loire.

Bréhémont, ou la confusion des itinéraires ! Qui a eu l'idée d'en diffuser un autre … ?

A partir de là, les choses se gâtent car elles éprouvent des difficultés à situer l'itinéraire. Il est bien connu que la gent féminine ne sait pas lire les cartes routières (et que les hommes ne trouvent rien dans le frigo). Maintenant vous avez 8 cyclistes errants car nous n'avons pas retrouvé Daniel L, qui ne nous ayant pas retrouvé à fait un ½ tour et nous attend à …………… Cinq Mars La Pile (37), soit 10 km derrière nous ! Misère, c'est mal barré.

A Rivarennes (37) (prenez votre Atlas routier), décision de stopper pour faire le point sur notre situation géographique. A l'instigation d'Agnès, nous en profitons pour faire confectionner des sandwichs car c'est le 1 er mai et nous ne sommes pas sûrs de trouver de quoi nous restaurer à midi.

Après moult discussions (vives parfois), la parole de Francis, notre capitaine de route, fera loi et ceux en possession d'autres itinéraires que le sien sont invités de les ranger.

A la sortie de Rivarennes , nous savons qu'il y a eu côte de 1 chevron. Tu parles, c'est de la gnognotte. Chante beau merle. Nous voici devant une « légère » montée, du style du Pommeret, mais 4 fois plus longue. Non, Non je n'exagère pas. Nous traversons sur plusieurs km la superbe forêt de Chinon, pour se sustenter dans un troquet à l' Ile Bouchard (37) où nous retrouvons Daniel L et nos 2 accompagnatrices Françoise et Dominique.

Déjeuner en plein air. Pour changer ! Tout le monde ne fréquente pas « les troquets », question de valeurs certainement

Nous repartons après absorption d'un jus de houblon et une copieuse averse.

Pause photo à Champigny-sur-Veude (86). Si, si çà existe. La preuve en image :

La pause devant la Basilique de Champigny-sur-Veude (86)

Jusqu'à Monts sur Guesne , je crois que le relief fut plus calme. Nouvel arrêt pour pointage dans un estaminet où la bière fut plus agréable que le patron. Il faut dire que Sylvain fut provocateur en s'écriant « Vive le PSG ! » alors que trônait un grand drapeau aux couleurs de l'OM. Nos accompagnatrices sont avec nous. Mais au départ, mauvaise surprise, un pneu de leur voiture est dégonflé. Il vous aurait fallu voir Daniel L le regonfler avec son antique pompe à pied. D'ailleurs, il n'y a que lui qui sache s'en servir. La veille, j'ai vu Sylvain pâlir d'angoisse quand son pneu s'est dégonflé malgré un pompage des plus actifs, style Shadock.

Le Shadock Daniel L. en action !!! Et il ne fait pas semblant … j'vous l'jure !

En avant pour St Jean de Sauves (86). Mais mes misères commencent car depuis Monts sur Guenes , mes pieds sont en surchauffe. Pas étonnant, cela fait 3 jours que je porte mes sur chaussures et ils respirent peu.

Vers 17h00, nous voilà enfin arrivés. Mr et Mme Chauvet, les propriétaires de l'hôtel de la Mairie nous accueillent chaleureusement. Il faut dire que nous mettons de l'ambiance dans la bâtisse. Cela doit les changer du calme habituel. Si le repas fut simple mais copieux, certains furent déçus devant une literie des plus moelleuses, annonciatrice d'une nuit difficile. Pour ma part, habitué à la dure, j'ai bien dormi.

Saint Jean de Sauve (86) – Notre hôtel-restaurant - Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Mais quel accueil mes amis ! Et avec la bénédiction du Père, entouré de ce ses Saints !

Saint Jean de Sauve (86) – En attendant les « cuisses de chouettes » de mamie CHAUVET !

VENDREDI 2 er MAI 2008 – 4 ème étape SAINT-JEAN DE SAUVES (86) – DAMVIX (85) – Kilométrage officiel : 107,5

Au réveil du 4 ème jour, je me demande où ai-je dormi ? Près d'une forge ? D'un aéroport ? Ai-je assisté au dernier Technival des Vielles Charrues à Carhaix ? Toujours est-il que j'ai les petits yeux et le bourdon dans la tête. Ah, tient, c'est peut-être lui, qui sait ?

Mais le soleil est là, et bien là, ENFIN ! Et surtout, pas de vent ! Bref, un temps idéal pour faire du vélo et surtout pour 9 cyclotouristes qui viennent de passer trois jours avec « vent debout » comme disent les marins - n'est-ce pas Francis – et sous la pluie !

La belle humeur et les sourires qui s'affichent sur les visages font plaisir à voir.

Au petit déjeuner, nous parlons encore des « cuisses de chouettes » mangées la veille et amoureusement cuisinées, avec une petite sauce aux champignons, par Mamie CHAUVET. Ah, Mamie et Papi CHAUVET ! 80 et 77 ans et toujours bon pied bon œil pour accueillir le « voyageur » comme elle nous disait. Ils font plaisir à voir ces deux petits vieux (amicalement). Peut-être leur avons-nous apporté quelques instants de plaisir, de bonheur ?

Allez, une dernière photo devant l'Hôtel Café de la Mairie et nous enfourchons nos montures qui piaffent d'impatience d'aller rouler.

Avec nos hôtes, avant le départ de la 4 ème étape

De gauche à droite : Marie-France, Daniel G., Michel, Daniel L. (accroupi) Edith, Sylvain, Maryse, Dominique, Mme et M. Chauvet, Agnès et Francis (c'est Françoise L. qui prend la photo)

Les tenues se sont allégées. Les manches sont plus courtes, les cuissards font leur apparition. Enfin, on va pouvoir bronzer ! Pour ma part, je reste couvert, car ma rhino est toujours présente et je recommence à tousser. Heureusement que nous allons vers le soleil.

Le coup de pédale est plus alerte, les bavardages vont et viennent de l'avant à l'arrière du groupe. On se sent pousser des ailes … La campagne est belle, les p'tits oiseaux chantent, enfin tout va bien. Il n'y a pas à dire : le beau temps est revenu …

Une journée de rêve, sans grosses difficultés, si ce n'est une succession de bosses – eh oui, nous ne sommes plus dans la Beauce, demandez donc à Maryse ce qu'elle en pense – et la chaleur qui arrive, éprouvant doucement, mais sûrement, nos organismes encore (très) mal habitués.

Pas question de déroger aux (bonnes) habitudes ! Aussi effectuons-nous une première pose sanitaire à la demande de Daniel L.

Partant du principe qu'on ne laisse jamais un coéquipier seul (Cf. Les règles de sécurité au VCMB, éditions de La Couldre, auteur Y.M.), même s'il s'agit de Daniel L. (monsieur Système D. entre autre) je m'arrête et profite de l'occasion pour satisfaire un besoin naturel également.

A ce moment là, nous nous trouvions à la sortie de Thézenay (79). Il nous restait à parcourir 22 Km environ pour rallier notre prochain contrôle à Parthenay (79).

Au moment de repartir Daniel me dit, ils se sont trompés de route, « c'est par ici et non par là ! ». Ecoutant la sagesse, je prends sa roue et nous voilà partis en direction de La Peyratte (79). Chemin faisant nous nous sommes dit que nos fuyards allaient bien se rendre compte de leur erreur et que nous allions nous retrouver forcément. A moins qu'ils n'aient décidé de « refaire leur retard » au général (Cf. à lire ou à relire le CR de la 2 ème étape) auquel cas nous n'étions pas prêts de les revoir. Et nous poursuivons ainsi notre bonhomme de chemin très bucolique, sans toutefois apercevoir le moindre maillot, le moindre cuissard aux couleurs du VCMB.

C'est ainsi que Daniel L. et moi rentrons dans les faubourgs (c'est bien dit, n'est-ce pas ?) de Parthenay . Faut pas rigoler avec çà les jeunes car nous avons la régionale de l'étape avec nous en la personne de Maryse. Alors, soyons sérieux !

Qu'elle n'est pas notre surprise en arrivant à un carrefour, d'apercevoir nos fuyards arriver à notre droite. Terminée l'échappée : les compteurs sont toujours à notre avantage !

Le regroupement effectué, nous nous arrêtons dans un café – déjà ! – près de la gare. Ah oui, j'oubliais que nous avions un « contrôle » à effectuer. Une petite pause, un café ou une mousse, quelques barres et hop çà repart. Pas très loin car déjà certain(e)s cherchent une officine afin de se faire prodiguer quelques médications pour soulager « des petites douleurs mal placées ». Les effets des heures passées sur la selle depuis trois jours commencent à se manifester !

A Parthenay (79) - Une petite pause près de la gare

Après un passage au centre ville où nous croisons deux retraités qui « nous reconnaissent » - et pour cause, les deux ont habité notre secteur et l'un est un ancien cyclo du Plessis Robinson (92) – nous reprenons notre route en direction de Coulonges-sur-l'Autize (79) sous une chaleur de plus en plus intense.

Nous approchons de l'heure du repas. La sagesse nous recommande de nous alimenter, et surtout de boire, avant de poursuivre notre aventure. Aussi est-il décidé de faire notre halte à Allonne (79).

Pourquoi Allonne  ? Parce que une cousine de Maryse y habite, pardi ! Quelle bonne aubaine, me dis-je, elle va pouvoir nous préparer un bon petit plat.

Pas de chance, la cousine n'est pas là. T'as pas assuré sur ce coup Maryse, t'aurais du envoyer un mail !

Tout n'est pas perdu car il y a UN café d'ouvert. L'un d'entre nous s'y rend et demande si l'on peut avoir des sandwichs jambon, ou fromage ou que sais-je. Il ressort de l'estaminet bredouille. L'aubergiste n'a pas de pain ! Quel comble !

Agnès se disant que ce n'était pas possible, qu'il devait bien avoir quelque chose dans son frigo, remonte à l'assaut. Elle revient quelques instants plus tard, en bonne santé, en nous disant « des pâtes avec une omelette çà vous va ? » Et comment que çà nous va. Nous faisons donner la garde, envahissons le troquet et prenons possession de la salle de restaurant laquelle, à mon humble avis, ne doit plus beaucoup servir. Personne ne résiste, nous nous attablons.

Après une longue, très longue attente, notre omelette et nos pâtes nous sont servis. Nous nous jetons dessus comme des morts de faim et ce n'est pas peu dire ! Enfin les estomacs se remplissent de tortellini (sans « s » car le « I » en italien correspond au pluriel ; je dis çà car on le voit très souvent) et de coquillettes. Les œufs étaient-ils du jour ? Nous ne le savons pas encore.

Le dessert avalé – au fait, qu'est-ce que c'était ? – nous reprenons notre route. La température a grimpé, comme nous d'ailleurs puisque quelques côtes nous attendent pour nous aider à digérer.

C'est là que, tel Tom Simpson sur les pentes du Ventoux un beau jour de juillet 1967, je vois Francis présenter quelques signes de faiblesse, allant de gauche à droite, zigzagant dangereusement sur la route. Ce n'est pas ce qu'il a bu quand même ? Il me rassure à moitié en me disant que c'est l'omelette qui a du « vague à l'âme » exprimant des velléités de retour… Il est vrai que je la sens également « très présente » cette omelette.

Mais les quelques côtes annoncées se chargeront progressivement de la « tasser » au fond de notre estomac et nous n'en reparlerons plus.

Les premiers jours de notre randonnée ont été ceux de la pluie, du vent, voire de la fraîcheur. Ce premier jour de vrai soleil est annonciateur d'autres souffrances. Michel est en indélicatesse avec ses « grands fessiers » (ndlr : muscle postérieur de notre anatomie) ainsi qu'avec ses plantes de pieds, surtout la droite (elles ont choisies leur camp …). Nous faisons ainsi plusieurs haltes qui lui permettent de récupérer. Nous en profitons tous pour marcher un peu, boire beaucoup et parfois grignoter.

Heureusement, cette étape est l'une des plus courtes ; une arrivée moins tardive que lors de notre passage à Fondette (37) devrait permettre aux organismes de se régénérer en profondeur.

Il était dit que cette journée ne serait pas celle de Michel : « Crevaison », s'exclame-t-il, au sein du peloton ! A croire qu'il avait également choisi le lieu pour nous permettre de nous arrêter dans de bonnes conditions, un carrefour, près d'habitations.

Comme les fois précédentes, notre Saint-bernard de la route, notre Saint Christophe, notre Ange Gardien quoi, vous l'avez tous reconnu bien sûr, notre Daniel L. vole à son secours et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire voilà le pneumatique de notre ami Michel réparé.

Quel ne fut pas notre étonnement lors de notre passage à Maillezais (85) d'être applaudis aussi chaleureusement. Mais notre étonnement fut encore plus grand lorsque nous avons constaté qu'il s'agissait de Jeannette (FILLOCHE), en villégiature dans la région, qui nous encourageait. Un grand salut et un grand merci de notre part et nous poursuivons notre route d'autant que son terme est proche. Plus que 10 bornes à faire et les souffrances de Michel prendront fin. Pour aujourd'hui du moins !

Devant le panneau annonçant l'entrée de l'agglomération nous mettons pied à terre, photo souvenir oblige. Encore quelques centaines de mètres et nous voici rendus à Damvix (85) petite bourgade typique du marais poitevin avec ses maisons blanches aux volets clairs.

Damvix (85) – L'arrivée est en vue Un vue de Damvix

Françoise et Dominique nous accueillent devant l'hôtel. Nos sacs sont là, ils nous attendent. Après avoir déposé nos montures dans la cour, nous nous précipitons vers nos chambres où une bonne douche nous attend. Ouf, enfin, quel plaisir de sentir l'eau chaude, ou fraîche – c'est selon – couler sur nos muscles endoloris !

C'est Michel qui est certainement le plus heureux ce soir. Imaginez-vous notre Mimi assis sur un bon fauteuil, les jambes allongées, les pieds à l'air, devant une mousse. Ne serait ce pas çà le bonheur ?

Nous ne pouvions pas traverser le marais poitevin sans en parcourir les canaux, en barque « off course » ! Prenant ce qu'il nous reste de courage, et de force, nous nous dirigeons vers l'embarcadère où de sublimes bateaux nous attendent. Qui c'est qui qui s'y colle ? Aux rames bien sûr. La galanterie nous ordonne de « prendre les affaires en mains ». Pas question de laisser ces dames ramer d'autant que certaines l'ont suffisamment fait depuis notre départ !

Nos deux Daniel ainsi que Michel se portent volontaire. Françoise et moi prendrons le relais un peu plus tard. Pour l'instant, j'immortalise l'évènement dans les « boites à images » que chacun me passe.

Souquez ferme, moussaillons ! Eh vous avez vu ? Quel sérieux, çà ne rigole pas …………

Non, ce n'est ni Venise ni la mangrove, mais la Sèvre Niortaise

Coucher de soleil sur la Sèvre Niortaise

Cette promenade sur l'eau, au milieu des prairies poitevines, nous invite à l'évasion, à la relaxation, au relâchement. Bref, nous nous détendons.

Avant de passer à table, nous nous laissons aller à boire une, deux, trois ( ?) mousses, assis à la terrasse du restaurant, l'air y est très agréable. Qu'elles sont bonnes ces mousses !

Notre Cap'tain consulte la météo ! Silence ! C'est important la météo. Et une bonne mousse aussi ?

« A table » ! Notre hôtesse nous convie à venir nous sustenter. Au menu : Crudité - Lasagne ! Eh oui, toujours la récupération du sportif.

Après le repas, quelques courageux (Marie-France, Daniel L., Michel, et Francis) se lancent dans un Tarot. Jusqu'à l'aube ? La fatigue a fait son œuvre et nous sommes nombreux à rejoindre les bras de Morphée quand bien même la journée du lendemain s'annonce des plus relax.

Bonne nuit, à demain !

Rédacteur du jour : Sylvain

5 ème ETAPE (narrateur : Michel)

Elle va nous mener de Damvix (79) à La Rochelle (17). Normalement 50 km environ. Mais j'ai vu Dominique, Marie France et Francis penchés sur une carte du coin en grande discussion. Quelle surprise nous réservent-ils ? Finalité : 75 km à l'arrivée.

Avec autorisation de Francis, le départ est plus tardif après un copieux p'tit déj sur la terrasse ensoleillée. Nous perdons notre chevalier Daniel L qui part à vélo vers les Sables d'Olonne (85).

Devant l'Hôtel des « 2 saisons » - T'es où Michel ?

De gauche à droite : Edith, Daniel L., Maryse, Sylvain, Francis, Agnès & Marie-France (déjà prête)

Le départ est tranquille pour nos jambes fatiguées, enfin pour certains, dont moi. Le marais poitevin se déroule devant nous. Une déviation mal indiquée (comme d'habitude) nous occasionne un aller/retour, +5km.

A un moment donné, nous avons emprunté sur plusieurs km, une excellente piste cyclable au travers du marais « sec » (pour explication de l'adjectif sec , s'adresser à la régionale Maryse ). Bonjour, les dégâts. Mon fessier endolori (imbibé de Mitosyl lors d'un arrêt en pharmacie) a fort apprécié le revêtement chaotique. Puis vint après la terre avec maints trous. Grâce, je crois à Maryse, Daniel G, avec sa vue d'aigle, a pu échapper à tous les pièges tendus sur le parcours initié la veille.

A midi, je ne sais dans quel village [ Benon (17), peut-être], un autochtone a fait procéder à l'ouverture de l'estaminet du coin pour que nous puissions nous sustenter. Lui aussi d'ailleurs car il est reparti avec un kil de rouge sous le bras. Se sont jointes à nous, nos accompagnatrices. Tiens la Modus s'est transformée en Clio avec comme chauffeur Jeannette FILLOCHE accompagnée de Dominique.

Sous la chaleur et nombreuses consultations de la carte par Marie France et Francis, nous sommes arrivés aux portes de La Rochelle où une personne bienveillante (si, si, il y en a)) nous a indiqué une piste cyclable ombragée longeant un canal et menant au port. De celui-ci, nous avons traversé toute la ville sous les ovations de la foule qui nous attendait en train de siroter (qui un ½, qui un soda) ou se promenait bien au frais.

La douche à notre résidence fut délicieuse sachant qu'une boisson fraîche nous attendait en bord de mer.

Aux portes de La Rochelle (17) Le port

EN CIVIL ! Après la douche, devant la baie de La Rochelle (17) – En attendant notre mousse quotidienne …

Les retrouvailles : Jeannette et Pierre – Edith et Claude – Agnès et Jean-Marie

 

REMERCIEMENTS (Michel)

•  A nos aimables accompagnatrices, Françoise Lefèvre, Dominique Cancel et Jeannette Filloche sans qui nous aurions dû porter nos bagages et donc ne pas réaliser notre projet.

•  A Daniel Lefèvre, pour son soutien technique et moral. Il fut notre assurance tous risques.

•  A Yvon Madigand, pour la parfaite organisation du week-end à La Rochelle.

•  Au VCMB pour nous avoir rapatrié avec armes et bagages.

•  Francis, notre compère pour l'organisation sans faille sur les 4 jours et son sens aigu de l'orientation qui nous a évité des km supplémentaires (sauf à Chanceaux).

 

DIMANCHE 4 er MAI 2008 – 6 ème étape LA ROCHELLE (17) – L'ILE DE RE (17)
Kilométrage officiel : 36 Km

La veille, les « costauds » nous ont rejoints. A l'exception des abandons du 1 er jour, tous ont l'air en pleine forme. A voir leurs coups de soleil (Cf. Bertrand), on imagine aisément qu'ils en ont eu plus que nous !

Le petit déjeuner avait été fixé à 07h00. Que ce fut dur de se faire violence, si près du but, alors que tout nous invitait plutôt à la flânerie, au relâchement. Francis dut venir me réveiller, tellement je dormais bien. Un vrai bébé m'a-t-il dit … Tient, je ne savais pas que les bébés ronflaient …

Le timing était serré : 7h45, embarquement des bagages dans le car – 08h00, départ pour la dernière étape à travers l'Ile de Ré. Yes sir ! Finie la plaisanterie !!!

Pas le temps de flemmarder devant un bol de café ou de thé et quelques viennoiseries qu'il nous faut de nouveau enfourcher nos montures.

Françoise et Daniel L. nous saluent sur le parking de notre résidence hôtelière. Qu'allons-nous devenir sans notre « assistant technique » si par hasard un souci venait à nous taquiner ? Nous avons été trop mal habitués, trop gâtés, durant ces 5 jours ……

Agnès, éprouvée par un début d'insolation depuis la veille, ne nous accompagnera pas ce matin mais nous la retrouverons pour le déjeuner.

Certains d'entre nous connaissant bien la région, nous effectuons un crochet afin d'immortaliser notre passage devant le pont. A cet instant, la mixité des groupes prévaut encore mais une fois les précieuses images « mises dans la boîte » chacun des groupes reprend sa vitesse de croisière.

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Devant le pont ! Sur le pont !

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Un beau contre jour ! Félicitations au photographe avisé

Pour notre part, nous empruntons essentiellement les pistes cyclables lesquelles nous permettent de découvrir les charmes de l'ile à défaut de nous permettre d'améliorer notre moyenne horaire. Mais qu'importe, nous en profitons pleinement et comme ont dit « nous en prenons plein les yeux ».

A Saint-Martin de Ré (17), nous nous arrêtons pour quelques photos et prendre qui un café, qui un chocolat ou tout simplement le temps de vivre.

 

Une visite à Saint-Martin de Ré

L'ile s'éveille et les résidents s'affairent aux préparatifs de leur journée. Pour certains il s'agit d'un retour, pour d'autres de la continuation de leur villégiature. Nous sommes bien pâles à côté de certains.

Passant à La Couarde sur Mer (ou Ars en Ré , je ne sais plus) (17), Daniel G. nous invite à prendre un café chez des amis. Pas de chance, eux aussi sont absents !!! Décidément, après Maryse c'est Daniel qui s'y colle. Eh les copains, la prochaine fois, faudra leur envoyer un e-mail et attendre la confirmation !!!

Le Phare de la Baleine se profile à l'horizon, à l'extrémité nord-ouest de l'ile. C'est la fin de notre « Flèche ». Dis, Yvon, on l'aura bien mérité notre médaille ?

Ile de Ré (17) – Le Phare de la Baleine

Malheureusement, nous n'avons pas le temps de le visiter, nous sommes attendus au camping du même nom pour une bonne douche.

La douche au camping de La Baleine. Elle souffle, alors on en profite !

Avant cela il nous faut ranger nos montures, le car est là, avec sa remorque. Des formalités qui sentent la fin de cette première aventure pour la plus part d'entre nous. Mais nous n'allons pas nous quitter si vite, un repas nous attend. Là, il ne sera plus question d'être attentif à notre régime sportif, jugez-en par vous-même :

  • Kir
  • Rillettes aux deux saumons
  • Choucroute de la mer (cabillaud, thon, noix de St Jacques)
  • Fromage
  • Charlotte aux fruits rouges
  • Café
  • Le tout accompagné d'un Sèvre sur Maine et d'un Bordeaux

Ile de Ré (17) – Un dernier repas avant de reprendre la route

De quoi remettre sur pattes, heu, non sur selle, un « cyclotouristicobucolicolimacien » après 5 jours ½ de selle, n'est-ce pas.

Cà change quelque peu des lasagnes, spaghetti, tortellini, et autres coquillettes, n'est-ce pas ?

Comme prévu, nous prenons la route vers 16h00 direction Montigny-le-Bretonneux, où nous arrivons à 23h00.

Alors les P'tits Loups, çà vous a plu ? Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ? N'hésitez-pas, réservez déjà vos places pour l'an prochain. Je crains qu'il n'y en ait pas pour tout le monde.

A quand la prochaine ? Mystère … nous allons lancer nos fins limiers sur la piste !

Rédacteur du jour : Sylvain

BILAN :

•  9 VCMBistes au départ et 9 à l'arrivée. Résultat : 100% de reçus

•  557 km parcourus (à mon compteur POLAR S510) pour 512 annoncés

•  17,9 km/h de moyenne (très loin de notre vitesse de croisière dominicale)

•  2540 m de dénivelée totale

•  508 m/jour suffisant au bonheur de Maryse

•  4 crevaisons pour 557 kilomètres parcourus, soit en moyenne :

•  0,007 crevaison/kilomètre

•  0,44 crevaison/participant

•  1 sandwich par personne/jour (moyenne)

•  2 mousses par personne/jour (moyenne)

•  1 plat de pâtes par personne/jour (moyenne)

Sans compter les très nombreuses barres de céréales en tout genre et les bidons d'eau bus durant notre périple.

CONCLUSION toute personnelle (Sylvain)

•  Je tiens à féliciter mes deux copines, Edith et Maryse, qui « l'ont faite » comme on dit, la première après seulement deux années de pratique – mais quel tonus, toujours prête à en remettre une ! – la deuxième, pour son courage, sa volonté, malgré les côtes, le vent, etc…

•  Je tiens également à féliciter Daniel G. dont le mérite fut immense, compte tenu de son handicap (grosses difficultés de vue).

•  Je tiens aussi à féliciter Michel pour qui c'était également une première et qui a souffert partout où peut souffrir un cycliste …

•  Je tiens à remercier Marie-France pour avoir bien voulu réduire le « nombre de tour de son moteur » - malgré la surpuissance de sa cylindrée ! - afin de nous accompagner, souvent devant.

•  Je tiens à remercie « nos sages », Agnès et Francis, dont on a pu bénéficier de l'expérience des nombreuses randonnées auxquelles ils ont participé depuis tant d'années.

•  Je suggèrerai également à notre Président d'inscrire, dans le cadre des formations internes, quelques cours de topographie (lecture de carte, du 25 au 150.000 ème ). C'est parfois utile !

Au nom du groupe, je tiens également à remercier très chaleureusement Daniel L. notre Saint-bernard, notre Saint-Christophe, notre boy-scout, toujours prêt à rendre service, très attentionné à l'égard de ces dames – garde du corps attitré de Maryse durant 500 Km – mais pas seulement d'elles [Petit brin de muguet cueillis dès le premier jour lors de notre passage à Clairefontaine (78)].

Toujours au nom du groupe, je n'oublierai pas de remercier chaleureusement nos accompagnatrices, Dominique, Françoise et Jeannette, qui ont pris en charge notre logistique et nous ont gratifié de leur sourire et de mots réconfortants après chaque étape.

Pour ma part, bien qu'adhérent du VCMB depuis seulement 4 ans, je ne m'imaginais pas un seul instant réaliser un jour une telle épreuve. Sportif je le suis depuis mon adolescence mais jamais je n'avais participé à une épreuve d'une aussi longue durée, tous sports confondus.

Malgré les encouragements des anciens, je doutais. Je suis donc très heureux d'avoir participé à ma première Flèche qui, je l'espère ardemment, ne sera pas ma dernière.

Bernard BIANCO