LA LETTRE DU MERCREDI



 

PREAMBULE :

 Notre rédaction avait décidé d’adjoindre son journaliste sportif  au sein du peloton. Voici ses impressions.

RAPPORTAGE

08h25 j’arrive au point de rendez vous. Déjà présents des maillots rutilants aux couleurs du VCMB (du jaune, du vert, du bleu,, du rouge, du blanc). J’ai omis de demander au « fourrier  Lolo » le pourquoi de cet amalgame de couleurs ?

A 08h30, ils sont plus d’une vingtaine. Peu de jeunes et une majorité de retraités + quelques actifs adeptes des 35 h et des RTT.

Un 1er groupe part. Informations prises, il semble qu’il s’agit des + rapides. Effectivement nous ne les verrons plus. Michel Pauvert, délégué sécurité au VCMB, précise que c’est également pour une raison de sécurité (éviter de contrarier les automobilistes partant au turbin). Le 2ème groupe, dans lequel je m’intègre, part avec un léger décalage. Je note qu’il emprunte la piste cyclable pour éviter toute gêne. Je note des signaux de la main. Après interrogation, il m’est indiqué qu’il s’agit de signaler les obstacles devant (vélo, piétons se rendant au travail).

Dans la ZI de Trappes, le groupe roule prudemment à droite. Je précise que l’ambiance est « bonne enfant » au sein de ce dernier. Les « féminines » sont plus expansives (bavardages) que les hommes.

Tout se passe bien jusqu’au Mesnil. J’arrive à suivre le rythme malgré un vent contraire.

1er incident en bas des 7 tournants. Il semble que la tête du peloton s’engage sur un mauvais chemin. Leur coach, apparemment piètre descendeur, arrive sur le tard pour les aiguiller vers Maincourt. Ce dernier rouspète car les indications du parcours livrées la veille par courriel ne sont pas lues.

Virage à droite vers Champromery. Bigre çà monte et le revêtement est mauvais. Discret, je me laisse dépasser. Ils ont fière allure, le rythme est soutenu pour certains, d’autres se ménagent (comme moi). A remarquer que les + faibles ne sont pas attendus. Quoique, un regroupement s’effectue après la montée. L’esprit de corps demeure.

Auffargis : 2ème incident. Les travaux publics posent du macadam. Moment d’hésitation vite rompu par la détermination du coach qui, in situ, trouve un moyen de tourner l’obstacle.

Avant St Léger, arrêt. Incident ??? Non, me précise-t-on. C’est un arrêt vidange et encore nous avons de la chance car Claude et Sylvain ne sont pas là car il y aurait déjà eu 3 arrêts. Ah, bon !!! Je réponds surpris. Je n’ai toujours pas compris le sous entendu.

Les bosses de St Léger et surtout de Gambaiseul m’ont fait mal aux jambes (manque d’entraînement, c’est certain). A noter que je ne suis pas le seul. Par contre, j’ai vu,de fort loin, qu’une dénommée Marie France grimpe comme un cabri. Même les hommes n’arrivent pas à suivre son rythme. D’ailleurs, elle passera toutes les bosses en tête. Je m’étonne de cette particularité. J’apprends que les hommes lui laissent ainsi croire qu’elle est la + forte. Quelle délicatesse ! Mais est ce la vérité ??

3ème incident : aux Haizettes, cri alarmiste «  CREVAISON ». Un certain Claude Chose se voit dans l’obligation de changer de chambre à air. Le Coach lui fait remarquer qu’au lieu de gérer ses affaires par téléphone interposé, il ferait mieux de regarder la route et les cailloux. J’ai également assisté à une opération très délicate réalisée par Patrice Joubert : l’extraction d’un silex à l’aide d’un tournevis. Pneu et chambre à air sont toujours fonctionnels.

4ème incident : A peine 10 m parcourus, nouveau cri de détresse de Claude Chose ; « CREVAISON » mais à l’avant cette fois. Il n’a pas de chance ce garçon. Décision de laisser partir les + pressés. Marie France, Didier, Francis et le coach restent avec le malheureux.

Aucun incident jusqu’à Bazoches où Ô surprise nous rattrapons ceux qui nous avaient quittés. Renseignements pris, une certaine Agnès avait été victime d’une crevaison. A noter, l’esprit de groupe ou galanterie typiquement française un dénommé Lolo avait effectué la réparation. Dois je en déduire que les femmes ne savent pas changer une chambre à air. Faut dire aussi, que peu d’hommes savent coudre, répasser,cuisiner, etc….

Le groupe reconstitué à rejoint à 12h20 le point de départ où attendaient depuis 11h30 (auprès d’un kir) avec impatience et inquiétude, , les maris d’Agnès et Jocelyne.

CONCLUSION

J’ai vécu une excellent mâtinée au sein d’un groupe de cyclos super sympathiques, où l’esprit de compétition est banni et prêt à secourir celui qui est en difficulté technique ou physique.

Pour ma part, je vais réclamer à mon journal des heures sup défiscalisées si possible et surtout me reposer car à l’heure où j’écris mes jambes sont « dures ». Toutefois, je crois que je vais m’inscrire au VCMB, club chaleureux au demeurant.

Auteur Anonyme mais cotionné par le Chef Mercreditien.